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Sainte Ango
3 septembre 2006

Et s'Il répondait à mes attentes?

L’habit ne fait pas le moine. Et Il  semble de toute façon être à mille lieus des vœux monastiques.

Sous ses airs angéliques, le temps passant, je vois se dévoiler un vrai petit démon coquin et aventureux.

Les hommes mûrs sont attirants de pas leur expérience, les hommes jeunes le sont par leur côé avide de découvertes.

Physiquement, rien à redire : un grand brun bien bâti, une frimousse à qui on donnerait le bon Dieu sans confession.

Il est très ouvert, charmant et drôle. On échange des mails depuis quelques semaines maintenant. C’est très agréable de jouer un jeu plein de sous-entendu avec quelqu’un qui a du répondant. Le petit message coquin de fin de journée, il est attendu, il excite. A parler échangisme, clubs libertins, on s’émoustille l’un l’autre.

Je lui ai proposé dernièrement qu’on sorte tous les deux. Boire un verre, discuter, rire et…

Il accepte et jen suis assez étonnée. Je ne pensais pas qu’il irait au-delà du virtuel mais c’est tant mieux. Du culot, Carpe Diem, vivre pour l’instant et suivre ses envies. Tu as bien raison !

On passera la soirée au Mississipi. Restaurant et bar, ça nous permettra de choisir si on souhaite dîner ou juste boire quelques cocktails au son d’un envoûtant jazz New Orleans, confortablement installée dans un des endroits les plus cosy et les plus branché de la ville.

Je gare ma voiture sous les platanes au bord de la rivière. Je suis un peu en retard, j’espère qu’il ne m’en tiendra pas rigueur.

J’ai pris soin de me mettre à l’aise. Vêtue d’un simple jean et d’un chemisier noir lacé et outrageusement décolleté, laissant apercevoir quelques centimètres de dentelle rouge et noir. Mes formes pulpeuses et provocantes sons mises en valeur. Je lui laisse apercevoir un bout du trésor, qu’il n’ait qu’une envie, ouvrir le paquet pour le voir en entier.

Je pousse la porte du bar, un nœud d’angoisse et d’excitation à la gorge. Il me fait signe. Il a trouvé une petite table bien au calme et m’attend, un verre à la main.
Je le rejoins. Il se lève pour me dire bonsoir, appuyant ses lèvres aux coins de ma bouche, lentement, en me regardant droit dans les yeux. Il fait déjà bien chaud…

J’ai beau être grande gueule, on se connaît peu et je ne sais pas trop quoi dire mais Il me met à l’aise et on parle finallement facilement. J’essaye de sonder son regard, qu’at-il en tête pour ce soir.
L’endroit est propice. Un décor New Orleans, un piano accroché au plafond ( ??? oui ça étonne !), du jazz. On serait presque téléportés à l’époque de la prohibition dans les tripots de Louisiane… Prohibition.
Je ne prohiberais rien ce soir.
Les mains se frolent, les regards se cherchent, se fixent… Je fais glisser mon pied entre ses jambes, le fait remonter doucement en une lente caresse. Pour l’instant, Il garde un applomb suprenant, continue la conversation comme si de rien n’était. Il ressert ses jambes autour de la mienne.

Cet réveil en moi des pulsions animales. J’ai envie de lui. Je prend sa main dans la mienne, en redessine le dos du bout des doigts, toujours les yeux dans les yeux. Je fais glisser mon index sur sa paume, pour lui faire comprendre mon désir.

A son tour il prend mes mains dans les siennes et m’en caresse les paumes.

Nous demandons l’addition, que nous réglons à deux et nous quittons le Mississipi. Je lui propose de lui faire visiter un peu la ville en voiture. Il accepte et nous rejoignons son véhicule sur le même parking des platanes où je me suis moi-même garée.

Un peu de musique, juste assez fort pour ne pas se lancer dans de grandes conversations. Nous n’avons de toute façon pas envie de parler. Il démarre et je le guide vers les jolis quartiers reculés et abrités des regards indiscrets. Tout en lui expliquant par où passer, je pose ma main sur sa cuisse et remonte vers son entrejambe.

Il ouvre un peu sa fenètre, Il doit avoir un peu chaud :oD 

Je déboutonne son jean, difficilement, car son membre dur ne laisse plus de place pour mes doigts. Je réussis à glisser ma main dans son pantalon et joue avec son sexe. Il me demande trouver un endroit retiré où nous pourrions nous arrêter en paix.

La ville est entouré de bois, autant d’endroits pouvant accueillir deux personnes impatientes.Nous nous enfonçons un peu dans le bois pour découvrir une clairière qui a du voir bien des ébats.

Son téléphone sonne, un message apparement. J’en profite pour sortir de la voiture et faire quelque pas. L’air frais de septembre me regonfle à bloc. Il y a un ban de picnic et une table un peu plus loin, je m’y asseois, le dos contre la table.

Il prend son temps pour répondre mais finit par me rejoindre. Il a reboutoné son pantalon. Il s’arrête face à moi, ne bouge plus comme s’il se tenait derrière un dernier rempart.

Je me relève du banc et vais vers lui. Il ne bouge toujourspas. Je suis contre lui, mes yeux plongés dans son regard. Je pose ma main sur son ventre, la fait glisser vers sa taille. Enfin il fait tomber la dernière barrière, sa main dans mon dos, il se penche vers ma bouche entrouverte, respire mon souflle sans me quitter des yeux.

Le temps semble en suspens autour de nous. L’instant est incroyable de tension sexuelle, sensuelle, plus rien n’existe. Dans un même mouvement nos bouches partent à l’assaut l’une de l’autre, dans un mouvement désespéré de désir. Il me sert fort contre lui. Je voudrais ne faire qu’un avec ce corps qui me hante. Sa langue est habile, elle goûte chaque parcelle de ma bouche. Je lui lèche délicatement les lèvres, lui mordille la langue. Il me pousse vers la table et je m’y asseois. Sans cesser de m’embrasser, il déboutonne mon chemisier en hâte, sans prendre la peine de me l’oter complètement. Je lui déboutonne à nouveau son jean pour cette fois le faire glisser à ses pieds et je déboutonne sa chemise, lui caressant le torse. Il pose ses mains sur la dentelle qui couvre mes seins, qui pointent d’un désir devenu douloureux. Je me penche vers son torse, pour le mordre, le lécher, redessiner ses tétons du bout de ma langue, attirant son bassin entre mes jambes ouvertes et je l’emprisonne entre mes cuisses.

Il me renverse sur la table et parcours ma poitrine de baisers dévoreurs. Une main glissant dans mon dos, il dégraphe mon soutien-gorge. Le papillon noir qui l’orne prend son envol vers le banc… Mes seins lourds brûlent entre ses mains et au contact de sa bouche impatiente. Je fourre mes mains dans ses cheveux et le fait remonter vers ma bouche, l’embrasser, encore sentir sa langue contre la mienne. Prends-moi… Je descends de la table et tout en m’abaissant, je finis de le déshabiller, goutant chaque parcelle de sa peau au passage. Son sexe est dressé devant moi, gorgé comme un fruit mûr. Je fais descendre mes mains de son dos à ses fesses, les massant. Je le lèche doucement, de ses bourses à son gland, parcourant toute sa hampe en petits baisers fugaces. J’embrasse encore son gland, tout en donner de léger coups de langue et enfin je le prend en entier dans ma bouche, allant et venant tout en le fixant droit dans les yeux.  Ma main glisse derrière ses bourses pour lui faire découvrir des plaisirs dont il ne soupçonne pas l’existence. Il me relève et m’amène plus près de la voiture, tout en m’ebrassant à nouveau. Il se penche pour saisir quelque chose dans la boite à gants et se couvre rapidement.  Nos peaux s’électrisent au contact l’une de l’autre. Il descend une main entre mes jambes et me fait encore attendre en me caressant, me pénétrant très doucement de ses doigts. Je saisi sa main, la remonte vers ma bouche pour nettoyer ses doigts du bout de la langue. Il saisis mes cheveux, renverse ma tête en arrière et m’embrasse le cou.  Je me dégage de son étreinte et me retourne dos à lui, appuyée sur le capot de la voiture. Il me masse légèrement les épaules, descend ses mains le long de mon dos, masse mes fesses et me pénètre doucement d’abord. Je me redresse légèrement, il caresse mes seins puis me fait me rabaisser vers la voiture et me martèle littéralement de toute la longueur de son membre. Il me fait jouir plusieurs fois et me glisse à l’oreille qu’il voudrait que je finisse le travaille avec ma bouche. Il ne tarde pas à venir, après s’être découvert. Je ne laisse pas une goutte se perdre.
Nous recommencerons plusieurs fois dans la nuit.

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Commentaires
C
On s'ennuie pas chez les Ango dis donc!<br /> J'en connais un qui doit être bien content moi...
C
Toujours aussi bien tes textes, une vrai poête.<br /> bye<br /> Cricket
Sainte Ango
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