Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sainte Ango
11 décembre 2006

Splendeur et décadence

Lady Valmont… Un nom synonyme de luxure, d’indécence. Oui, elle était bien de la famille du célèbre complice de Mme de Merteuil. Assez proche pour avoir bénéficie de son aura et de son influence dans les domaines de l’amour.

Elle avait tout pour elle. Un nom, un titre, de l’argent et ses entrées dans un monde doré et avantagé. Et surtout, une beauté proprement indécente, la beauté du diable. Tout en elle appelait au péché. Une peau si blanche et diaphane qu’elle n’avait pas besoin des couches de poudre dont se couvraient les autres damoiselles. Elle n’était que courbes, tout en douceur et provocation. Des seins généreux, des hanches rondes et une taille bien marquée qui lui donnaient une allure voluptueuse. Son visage avait une douce tournure dans lequel détonnait un regard mystérieux, sombre et profond, accentué par une mouche naturelle sur le coin externe de sa paupière droite. Ses sourcils arqués et noirs comme les ailes d’un corbeau. Sa petite bouche rouge arborait une moue sarcastique qui ne donnait que plus de relief à ses lèvres pleines. Ses cheveux noirs étaient masqués par une charmante perruque blanche poudrée à la mode du moment. Elle prenait garde de toujours mettre en avant ses avantages.

Ce soir elle recevait dans son manoir. Une fastueuse fête pour tout le beau monde de la capitale. On se bousculait pour y être invité, pour y être vu. Messieurs et dames se paraient de leurs plus beaux atours et faisaient des frais pour être en vogue. Le genre de soirée où des destins se nouent, des amours naissent et où les grands du pays prenaient des décisions capitales. Il fallait en être.

L’allée menant à l’entré était marquée tous les dix pas par un jeune homme tenant une torche flamboyante. A l’intérieur de la demeure, toujours ce feu, représenté par des centaines de petites bougies parfumées de senteur épicées. Des pétales de roses jonchaient le sol et d’immenses bouquets odorants garnissaient le moindre recoin. Un quatuor à cordes jouait une musique envoutante. Lady Valmont se tenait à l’entrée de la salle de bal pour accueillir ses invités, vétue d’une splendide robe à l’anglaise rose thé qu’elle avait fait venir de Londres pour l’occasion. Sa plus proche amie, la Vicomtesse Sandra de Saint Hilaire lui fesait de piquants commentaires sur chaque arrivant, provoquant des rires à peine étouffés à l’hotesse des lieux.

Jusqu’au moment où entra le très jeune Chevalier Amadeus… Les deux jeunes femmes restèrent interdites devant lui. Sandra chuchota une obscénité à son amie qui rougit aussitôt, chose peu habituelle pour une demoiselle aussi effrontée. Elle lui présenta sa main à baiser, ce qu’il fit avec une douceur extrème, tout en la regardant droit dans les yeux. Ses sens étaient en émoi, elle sentait un flamme commencer à lui dévorer le ventre.

Qu’il était beau dans son uniforme ! Un corps fait pour les joutes sensuelles.

En discutant avec quelques convives elle eu l’occasion de le voir rougir en croisant son regard. Tout à fait charmant !

Elle avait l’extravagance de ne pas proposer de repas assis mais avait fait disposer de longues tables le long d’un mur et y avait fait dresser des plats dont les mets pouvaient se picorer du bout des doigts. Des bols d’eau citronnée avaient été  placé a plusieurs endroits et des valets se tenaient près à essuyer les mains de quiconque en avait besoin. Cet agencement permettait de lascives rencontres, des mains se frôlants doucement. On pouvait apercevoir une comtesse donné la becquée à un baron, un capitaine de cavalerie se faire lécher un doigt enduit de crème par une jeune dame de compagnie de la Reine…

Les odeurs, la chaleurs, les bougies, les mets, la musiques, les gens, tout prétait à un univers libertin. Lady Valmont sentait sa tête et son corps emplie de chaleur et de volupté.

Pendant les danses, elle s’arrangeant pour passer près d’Amadeus, le frôler. Les regards se croisaient.  Son rang ne lui permettait pas de danser de suite avec lui, elle se devait de faire quelques pas avec les personnages hauts placés qui étaient présents. Mais dans chacune de ses arabesques, c’est lui qu’elle accompagnait. Et il le sentait, ils ne se quittaient désormais plus des yeux.

C’est un homme de goûts, il prend soin de sa personne. Elle a cru déceler plusieurs fois à son approche la fragrance nouvellement créée par cet allemand, ce Farina. L’Eau de Cologne, agréable parfum qui se marie si bien avec la légère odeur de poudre de riz qu’il a mis sur son visage. Elle voudrait s’approcher plus et connaître l’arôme certainement un peu musqué de sa peau. Elle sent ses seins pointer, à l’étroit dans le corset qui les écrase.

Non, se dit Amadeus, ce n’est pas que la lueur des chandelles qui fait brasiller ses yeux… Faites que non. Comme un papillon de nuit, il se sent attiré par ce feu et quitte à s’en brûler les ailes, il fera tout pour se réchauffer à son contact.

Des couples se forment, des caresses s’échangent… Le temps suspend son vol et tout n’est qu’indolence au manoir. Lady Valmont est appelée aux cuisines pour faire vérifier la somptueuse pièce-montée offerte par le cuisiner du Roi. Elle quitte la salle de bal, seule. Le Chevalier la voyant s’éloigner décide de partir à l’assaut de sa proie. C’est ce soir ou jamais.

Tapi derrière une tenture, il la regarde entrer dans les cuisines. Un rapide coup d’œil aux alentours lui fait apercevoir l’entrée du boudoir de Lady Valmont, tout proche, porte laissée entrouverte par un domestique maladroit. Idéal.

La voilà qui revient, les yeux toujours aussi brillants. A sa vue, il sent son sexe frémir dans sa culotte de cavalier. Encore dix  pas et elle sera à sa portée. Ose Amadeus, ose. Quatre pas…

D’un geste vif il l’attrape par le bras et la ramène à lui, plaquant son autre main sur sa bouche pour pas qu’elle n’éveille l’attention des invités par d’éventuels cris. A sa vue, elle se calme aussitôt. Gardant sa main sur ses lèvres, il l’entraîne rapidement dans le boudoir et ferme préstement la porte derrière eux. Elle se soustrait à son étreinte et le défit du regard. Aucun des deux n’est dupe, elle n’a aucune colère en elle. Il se rapproche d’elle et la sert contre son large torse. Connaître la moindre parcelle de sa peau. Il enfoui son visage dans son cou, la parcourant doucement de ses lèvres fiévreuses. Elle frémit, glisse ses mains vers ses cheveux pour défaire son catogan et et libérer son opulente crinière noire. Du bout des doigts elle le masse. Il remonte sa bouche à son visage et la fixe un instant avant de s’emparant de cette bouche tant désirée. Leurs langues se mèlent, les corps se serrent.

Elle lui défait sa ceinture, le métal de son sabre tinte au contact du sol. Son habit tombe rapidement et elle s’en prend à sa chemise à jabots. Pouvoir sentir sa peau sous ses doigts. Elle descend sur son ventre et sens son mebre dressé, coincé sous a mince épaisseur de tissus de ses chausses. A genoux devant son Chevalier, elle lui dénoue l’aiguillete pour le metre nu face à elle. Elle le parcours de doux baisers, du ventre à ses cuisses musclées par des heures d’équitation. « Lady Valmont,  laissez moi encore vous embrasser. ». Elle se redresse et lui tourne le dos. Il repousse les anglaises de sa perruque et lui mordille la nuque. Lentement, il s’attaque au carcan de cette splendide robe, délaçant son corset, son panier et ses jupons pour faire lentement glisser le tout au sol. La voici presque nue, unqieuement paré de ses bas blancs retenus par de fines jarretières dont les rubans effleurent le creux de ses genoux, de ses chaussures à hauts talons, de son lourd collier de diamants noirs et de sa perruque. Sa peau laiteuse semble irréelle. Il remarque un petit gran de beauté en forme de cœur sur le bombé d’une fesse, lui donnant envie d’y croquer sans plus attendre. Derrière elle, la cheminée crépite. Elle se retourne. Ainsi placée, elle semble sortir des flammes comme Aphrodite de son coquillage, diabolique tentatrice. Amadeus pourrait jouir rien qu’en se nourrisant de ce spectacle. Le petit triangle noir de son pubis contraste tant avec la lactescence de sa chair… C’est un appel au crime. Et ses seins si ronds aux tétons roses vifs, dressés et gonflés de désir, pour lui, rien que pour lui.

Elle lui fait un léger signe de tête pour lui montrer le divan disposé tout proche du foyer, se retourne à nouveau et d’une démarche de panthère s’y avance pour s’y lover, la tête appuyée sur le seul accoudoir, une jambe légèrement relevée et l’autre à terre, une main sur la cuisse, l’autre taquinant les boucles de sa coiffure.

A genoux au pied du canapé, il la dévore des yeux et la caresse. Il voudrait conquérir et posséder chaque centimètre de cet être infernal. Elle glisse une main dans ses cheveux et pousse sa tête vers sa poitrine. Sa langue furette sur ses tétins déjà si durs. Il redessine leurs contours, les mordillent, les têtes tandis que sa main caresse le ventre de sa belle et glisse vers son mont de Vénus. Sa toison est si douce. Enhardi par les gémissements de son hôtesse, il glisse un doigts vers son intimité. Diable, elle est trempée, brûlante, son clitoris déjà dressé. Il le pince doucement entre le pouce et l’index et la pénètre, allant et venant du majeur en elle. Elle se cambre doucement, dardant plus haut sa poitrine. Il parcours son corps de baisers, la lèche pour la goûter dans le moindre de ses replis. Elle s’accroche à ses cheveux et finit par baisser sa main et attraper son beau membre. Il n’a jamais été aussi gros et gonflé pour personne avant elle. Elle le caresse par d’amples mouvements. Rapidement leurs souffles se font plus courts. Ils se désirent tant. Il se met debout à son côté, la prend dans ses bras. Elle se redresse pour placer ses jambes autour de ses hanches mais il la repousse sèchement et la force à se mettre à quattre pattes sur le petit divan de son boudoir.Il grimpe et se place à genoux derrière ses charmantes petites fesses blanches. La lumière du brasier miroite sur son dos y dessinant d’étranges volutes, comme autant d’inscriptions mystiques. Au loin, le cris des cordes du quatuor ne fait qu’ajouter au surnaturel de la scène. Il reste à la regarder encore, la possédant des yeux avant tout, tout en se masturbant doucement. Sa queue est si gorgée de désir que ça en devient douleureux. Lascive et impatiente, Lady Valmont balance ses hances de façon tout à fait indécente vers son amant d’un soir. « Par pitié Chevalier, je me languis, par pitié, prenez moi ». Sa voix en devient rauque tellement elle le veut en elle, en manque de se sexe qu’elle n’a encore pas connu. N’en pouvant plus elle glisse main entre ses cuisses pour se satisfaire, mais il lui saisit le bras avant et le retourne dans son dos, lui faisant pousser un petit cris de surprise suivi d’un halètement excité. Les longs instant d’attente qu’il lui impose, la frôlant de sa hampe, sont comme autant de caresses insidieuses.

De sa main libre, il cajôle son séant et en écarte doucement les deux globes. Il approche un peu plus sa queue et se frotte tout du long de sa petite chatte. Elle gémit de plus en plus fort, le suppliant encore et encore de la prendre enfin.
Elle sent son sexe palpitant, en manque de ce membre provocant. Il relache son bras et lui saisit les hanches à pleine main. Enfin, oui ! Lentement, doucement il entre en elle, tandis qu’elle ne cesse de remuer son derrière impatient de se faire remplir. A peine à moitié en elle, il se retire et recommence à la caresser du bout de son gland humide. Elle en hurle de rage et d’excitation. Il recommence ce manège plusieurs fois, la pénétrant un peu plus, toujours aussi doucement. Il se retire à nouveau, se penche et vient poser ses lèvres sur son petit bouton, glisant sa langue pour recueillir ses sucs, lui arranchant encore un cris. Elle se sent parcouris de frissons électriques. Sans crier gare, il se redresse et cette fois l’empale bestialement, la cueillant au plus profond de son ventre. Lady Valmont se cambre, rejetant sa tête en arrière et exprimant toute la jouissance que lui procure son ardent Chevalier. Il l’entreprend longuement, brutalement. Elle sent monter dans son ventre un tourbillon de chaleurn glissant vers son pubis et prêt à éclater. Amadeus accélère ses violents coups de boutoir, la sentant se contracteur sur sa hampe, plus brûlante que jamais. Le tourbillon explose dans son sexe, comme jamais elle ne l’a connu auparavant, tous les muscles de son être se contractent à lui en faire perdre le souffle. Sa jouissance est si forte, qu’elle semble en perdre conscience. Elle n’entend plus rien autour d’elle, elle n’est plus que plaisir pur, son regard ne percevant plus que des étincelles. Le Chevalier s’immobilise dans son ventre, lui laissant savourer pleinement cet orgasme, jusqu’à la dernière vibration de son sexe autour de sa queue.

Il se retire d’elle et la fait s’asseoir tandis qu’il descend du divan, se plaçant face à elle. Reprenant rapidement son souffle, elle se saisie de sa bite pour l’amener à ses lèvres. Il n’est plus loin de la jouisance.

Elle le nettoie de ses fluides intimes, le léchant sur toute la longueur de sa forte hampe, gobant ses bourses délicatement. Son gland turgescent luit, appétissant comme un fruit mûr. Elle le tête avec délicatesse, prenant son sexe entier dans sa bouche et le faisant aller et venir avec la plus extrème douceur. Elle saisit ses fesses dans ses mains, glissant un doit entre elles,  allant et venant délicatement dans cet interdit. Il prend sa tête dans ses mains et lui fait prendre son rythme, gémissant de volupté. Plus rapide et plus ample, il baise sa jolie bouche tandis qu’elle le regarde, brûlante. Son ventre se serre, la chaleur envahit tout le bas de son être et il vient enfin dans un long râle libérer son flux dans sa gorge. Le gardant en elle, elle fait glisser sa langue, comme une plume légère, autour de son sexe, jusqu’à son dernier soubresaut.

« Gourmande Lady Valmont, pas une goutte de perdue »…

Le Chevalier s’écroule sur le petit divan, serré dans les bras de sa maîtresse, la tête posée sur son sein.

La chaleur du foyer, les plonge dans des rêves prometteurs.

Pour Fausta... ;op

Publicité
Commentaires
B
De retour ... content de pouvoir lire des nouveautés par ici.<br /> Bises.
S
Et de voir ses efforts récompensés par de si doux messages, lui fait savourer la quiétude de l'après.<br /> Mille mercis, je suis vraiment touchée!
L
elle est seule devant son clavier , attendue des heures la douce quietude qui emane de la solitude , comme pour se retrouver , elle commence a enlasser les mots avec brio , au plus profond d'elle meme son imagination la bouscule , son inspiration la travaille elle part de son ventre continue au bout de ses doigts et s'acheve sur les touches , chaque phrase qu'elle ecrit c'est un peu d'elle qu'elle laisse , la souffrance d'abandonner un fantasme que sur une page blanche et l'exitation de l'avoir partager , avouer . Elle utilise des mots brulants pour decrire les flammes qui lechent son corps mais elle sait qu'elle finira par s'embraser de toute façon. Alors un de ses lecteurs profiterai lui aussi de la douce quietude pour la feliciter de ses ecrits car on ne recupere pas ses cendres mais son incandescence
S
Merci beaucoup!<br /> Je vais tacher de pondre une tite bafouille ce week-end ;o)
C
Ca fait une éternité que je n'ai pas commenté ici!<br /> Que cette nouvelle année t'inspire encore des textes bien écrits comme celui-là, j'aime beaucoup le style, ça n'est pas donné à tout le monde!
Sainte Ango
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité